Nos ACTIONS
STRATÉGIE D'INTERVENTION
La stratégie actuelle d’intervention de l’ONG est basée sur trois approches :
- Mise en place d’un centre de formation sylvo-agro-pastoral écologique pour des formations théoriques et pratiques et diffusion des techniques et itinéraire de production et d’élevage dans les localités par des jeunes formés dans le centre
- Mise en place de jardins scolaires et éducation environnementale des élèves et enseignants : Une approche enfant pour adulte (diffusion des enseignements par les élèves dans leur ménages)
- Electrification des localités isolées du réseau électrique par système solaire photovoltaïque à travers les kioques solaires géré par les élèves.
1. CENTRE DE FORMATION
Le centre de formation est situé dans l’arrondissement de Tanguiéta centre et précisément dans le village de Kountiterhoun à 7 km de la voie inter-état Tanguiéta frontière du Burkina-Faso. Il s’étend sur une superficie de 20ha.
- Les poulaillers
- Une porcherie
- Une Lapinière
- Logement pour ovins et caprins
- Une prairie de 6ha clôturée avec plantation de vétivers
- Un site apicole avec des ruches en production
- Logement pour stagiaires et apprenants
- Logements familiaux pour les travailleurs de la ferme
- Un forage équipé
- Une salle de formation en projet de construction.
Objectifs du centre
L'objectif est de former des jeunes afin qu’il puisse s’installer dans leur milieu (village) et servir de pairs éducateurs dans le milieu tout en développant toutes les techniques apprises. L’ONG facilite l’installation de ces jeunes à travers différents programmes y compris l’obtention de micro-crédits. Les apprenants peuvent être donc :
- Maraîchage : tomate oignon carotte
- Agroforesterie : pépinière greffage etc.
- Cultures vivrières : riz, maïs, sésame, sorgho
- Volaille (Poules pondeuses, poules locales, poulet de chair
- Mammifères (Porcs, lapins, ovins, caprins, bovins)
- Activité rentable et de préservation de la biodiversité.
Le contenu des formations
Filière végétale
- Comprendre et maitriser les techniques de production agricoles bio;
- Maitriser les différentes techniques de fertilisation organique, la biologie du sol (compost, microorganismes de sol, , développement des structures du sol, engrais vert);
- Apprendre l'ordre de réalisation des activités pour la culture des différentes méthodes de labour et de semis (confection des planches et des pépinières, application du fumier, semis direct, repiquage / entretien, lutte contre les adventistes);
- Maitriser les techniques de paillage, rotation et le greffage;
- Connaitre et maitriser les différentes méthodes de lutte biologique contre les prédateurs et les parasites adaptées aux cultures tropicales.
Filière animale
- Maitriser le cycle de production et de gestion de chaque espèce animale;
- Formuler des provendes à moindre coût, les volailles et les autres animaux de la ferme;
- Connaitre le besoin en nutriments de chaque espèce;
- Comprendre le principe de la nutrition;
- Connaitre les valeurs nutritionnelles des matières premières et les conditions d'usage;
- Maitriser les méthodes de formulation de provende et les modes d'utilisation;
- Connaitre comment gérer les stocks de matières premières (pour assurer une bonne conservation).
Durée de la formation
- Un à six mois pour les élèves et étudiants des universités et lycées agricoles
- Deux cycles agricoles pour les entrepreneurs agricoles
- A la carte pour les pairs éducateurs et selon les filières choisies
2. JARDIN SCOLAIRE

Le jardin scolaire est considéré comme un « laboratoire » permettant une sensibilisation et une formation aux thématiques : Nutrition, santé et environnement. L’expérience montre que la taille du jardin scolaire ainsi que la disponibilité des intervenants ne permettent en général pas de produire suffisamment de plantes pour couvrir les besoins de toute l’école. Pour avoir un impact direct sur la santé des élèves, et donc une production suffisante de plantes, plusieurs options sont envisagées : jardin à l’école et ou jardins familiaux Il est également important de noter que l’accès à l’eau est une composante essentielle de notre intervention.
- Améliorer la santé des élèves et enseignants des écoles par la production des plantes médicinales
- Améliorer la qualité de l’alimentation à travers des jardins familiaux.
- Améliorer la connaissance des élèves et enseignants sur les questions environnementales.
Les thèmes développés
Améliorer la santé des élèves et enseignants des écoles par la production des plantes médicinales
- Le jardin scolaire vise à diminuer les maladies infectieuses tropicales grâces à des plantes médicinales. L’utilisation de ces plantes telles que l’Artemisia annua, le moringa ou le neem contribue à la réduction du taux d’absentéisme scolaire. Il est estimé que 70% des soins médicaux en Afrique sont prodigués sous forme de la médecine communautaire, selon des enseignements traditionnels. Or ces connaissances locales tendent à disparaitre par la commercialisation de médicaments importés, qui restent souvent inaccessibles pour les populations vulnérables. Enseignées à l’école, ces initiatives permettent donc de valoriser ces pratiques ancestrales en se basant sur le contexte socio-culturel local. Elles assurent aussi un moyen durable et équitable de lutter contre plusieurs maladies infectieuses tropicales car elles sont accessibles à tous et nettement moins coûteuses;
Améliorer la qualité de l’alimentation à travers des jardins familiaux
- Tout d’abord, le jardin scolaire vise à améliorer l’état nutritionnel des élèves. Les jardins scolaires sont composés de plantes (fruits et légumes) à haute valeur nutritive. En fonction de la taille du jardin scolaire et du rendement des cultures, l’école peut offrir aux élèves un complément nutritionnel. Il permet aux élèves, aux familles, au personnel de l’école et à la communauté́, de faire des liens entre cultiver des aliments et avoir une alimentation équilibrée. Le jardin scolaire est un réel moyen de sensibiliser les élèves, les enseignants et la communauté à la nécessité d’avoir une alimentation équilibrée et de prendre soin de sa santé;
Améliorer la connaissance des élèves et enseignants sur les questions environnementales
- Le jardin scolaire est aussi le lieu d’apprentissage du respect de l’environnement naturel par sa découverte immédiate : sensibilisation à la biodiversité, respect des cycles naturels, gestion de l’eau, bienfaits des engrais naturels (versus pesticides et produits chimiques), etc. Une sensibilisation est également faite sur les facteurs environnementaux qui influencent l’incidence du paludisme. En effet un environnement malsain facilite la multiplication des moustiques. Les élèves bénéficiaires de nos actions sont sensibilisés à l’importance d’un environnement sain et le respect de la propreté des écoles et des salles de classe mais également sur l’entretien de leur concession familiale (sensibilisation des parents à travers leurs enfants).
3. ELECTRIFICATION

Nous avons imaginé un concept où l’enfant pourra prendre de la lumière à l’école pour la porter dans son foyer. Le symbole est grand d’enseignement. Nous avons donc installé au sein de chaque école du village bénéficiaire des chargeurs solaires de lampes qui sont distribuées quotidiennement aux enfants. En effet, du fait de la faible densité de population, du peu d’habitations et de l’éloignement des différentes infrastructures, de nombreuses écoles du Bénin restent encore non électrifiées. Les élèves vivent dans des habitations peu ou non électrifiées, s’éclairant pour la plupart, avec des bougies ou des lampes à pétrole ; il en résulte de nombreux problèmes, notamment dans l’éducation car les enfants ont du mal à étudier le soir et l’écriture est moins bien maitrisée. Ces problèmes se ressentent et se voient sur les cahiers scolaires des élèves. Il était nécessaire d’apporter une solution aux enfants visant à améliorer leur scolarité et leur éducation. De ce constat est né la stratégie de ce projet : distribuer quotidiennement une lampe à chaque enfant, cette lampe se rechargeant naturellement par le soleil en journée pendant la présence de l’enfant à l’école.
- Nécessité pour l’enfant de venir à l’école afin de recharger sa lampe.
- Obligation pour les parents d’envoyer l’enfant à l’école pour avoir de la lumière tous les jours.
- Utilisation de la lampe pour étudier et faire les devoirs à la maison.
- Les enfants obtiennent de meilleurs résultats
- Respect par l’enfant du matériel confié.
- Les taux de fréquentation a augmenté dans les écoles ( Exemple de kouroukouarou école frontalière avec le burkina )
- Le taux d’absentéisme a diminué (village de Nanagadé, yimpisséri, Tchocta)
- Les résultats scolaire se sont améliorés dans toutes les écoles bénéficiaires.